Rédaction technique : enjeux et bonnes pratiques

En quoi consiste le travail de rédacteur technique ?

Un rédacteur technique est un vulgarisateur : son travail consiste à rédiger de la documentation visant à accompagner un utilisateur à effectuer une action. C’est un relai de l’information qui permet de partager du contenu en s’appuyant sur des experts qui maitrisent la connaissance dans l’entreprise.

Le rédacteur doit donc comprendre les informations fournies par l’expert en posant les bonnes questions et doit disposer d’une forte qualité rédactionnelle avec une écriture concise, claire et sans fautes. Il doit aussi avoir une excellente connaissance de l’anglais à l’écrit comme à l’oral pour exercer son métier.

Le rédacteur technique travaille pour des secteurs d’activité variés (défense, jeux-vidéo, énergie, transport…) avec une forte appétence pour l’informatique car il travaille en majorité sur des documentations de logiciels. Il peut également intervenir sur des sujets plus complexes comme l’armement, les pièces aéronautiques ou les véhicules.

La documentation faite pour ces produits est principalement en anglais, à destination d’autres entreprises, au format électronique au format XML en utilisant Arbortext et MadcapFlare ou au format XML DITA avec oXygen. Majoritairement issu d’une formation universitaire, le rédacteur technique fait ce métier pour mettre en avant sa passion des langues, la diversité de ses compétences et la découverte de connaissances.

Pouvez-vous nous décrire un cas concret ?

Dans le domaine de l’aéronautique, les manuels de maintenance expliquent aux techniciens les actions à effectuer pour entretenir ou remplacer une pièce d’un équipement.

Le rédacteur technique doit comprendre l’équipement à l’aide d’un ingénieur, vulgariser l’information puis la transposer dans la documentation. Il y a alors une validation interne de la documentation puis une validation du client.

Dans cet exemple, ce sont les compétences de compréhension, d’écriture et de maitrise des outils qui seront utiles au rédacteur plutôt que des compétences directement liées à de l’ingénierie aéronautique.

L’information et les connaissances existent dans l’entreprise, elle n’a pas à être « créée », mais elle doit être vulgarisée et transposée dans un format demandé.