A l’occasion du prochain World Nuclear Event, qui se tiendra au Bourget du 28 au 30 juin, SeeQualis présentera, en compagnie de son partenaire KIP, son approche innovante de la gestion des connaissances, défi majeur du secteur du nucléaire.
La valorisation du patrimoine de connaissances nucléaires : un enjeu critique.
« Le transfert de technologie et la transmission des connaissances, des savoirs faire et des pratiques demeurent les moyens le plus efficaces d’améliorer la sûreté du nucléaire à l’international. » Gérard Kottmann, Président de WNE
Dans les industries à risque, comme le nucléaire, les connaissances liées au savoir-être, au savoir-faire et à l’expérience participent à la maîtrise des activités. Aussi, la gestion des connaissances se pose comme un des défis majeurs pour garantir le développement du nucléaire tout en maintenant un haut niveau de maîtrise.
Selon le directeur général de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) : “si nous ne faisons rien, nous pourrions nous retrouver à la fin de la décennie dans une situation où une renaissance du nucléaire en termes de personnel qualifié, de sûreté, les attentes des pays en développement et de notre futur seront perdues en même temps que les connaissances et les savoir-faire accumulés pendant des générations. […] La gestion des connaissances nucléaires devrait inclure un plan de relève pour […] la capitalisation des connaissances nucléaires accumulées ces soixante dernières années”.
Le défi de la sécurisation du patrimoine de connaissances nucléaires
L’industrie nucléaire est une industrie Knowledge intensive ; c’est-à-dire qu’elle repose sur un capital extrêmement important de connaissances scientifiques, de savoir-faire techniques et de compétences pointues.
Aujourd’hui ce patrimoine est fragile. Avec la renaissance du nucléaire, le départ massif en retraite, le manque de recrutement, la dissémination des savoirs nucléaires entre les pays, entres autres, font que le capital de connaissances de cette industrie est fortement menacé et le renouvellement des compétences est un véritable défi. On distingue trois niveaux de risques :
- Le ”creux de connaissances” (Knowledge Gap) dû au non-renouvellement suffisamment rapide des savoirs, il entraine un coût accru d’acquisition de la connaissance,
- La ”perte de connaissances” (Knowledge Loss) due à une perte de mémoire organisationnelle, il entraine des pertes de production, une baisse de la qualité, une perte de marchés ou de clients.
- Le troisième niveau de risque est le ”crash de connaissances” (Knowledge Crash) dû à une perte rapide des capacités stratégiques d’une organisation.
Le défi de sa mise en application opérationnelle
Dans le contexte nucléaire, la gestion des connaissances peut être envisagée en trois phases :
1 – L’analyse stratégique du patrimoine de connaissances. Ce patrimoine est vulnérable ; un plan de préservation et de transfert doit donc être envisagé. Se pose alors un grand nombre de questions : quelles sont les connaissances vraiment menacées ? Sont-elles vraiment stratégiques pour l’organisation ? Qui est porteur de ces connaissances ? Quels sont les types d’actions opérationnelles possibles? Comment garantir que le plan d’actions qui va être mis en place à moyen terme est en phase avec les objectifs stratégiques de l’organisation ?… Pour répondre à ces questions, il est nécessaire d’effectuer un audit du patrimoine de connaissances et de proposer un plan d’action aligné avec la stratégie de l’entreprise. Cette première phase, appelée « analyse stratégique du patrimoine de connaissances », a pour but de repérer les domaines de connaissances « critiques » dans l’organisation.
2 – La préservation du patrimoine de connaissances. Cette phase est souvent appelée « capitalisation des connaissances ». Parmi les connaissances critiques identifiées dans la première phase, un grand nombre relève d’une action de préservation. Cette phase concerne tout domaine de connaissances à forte composante tacite, essentiellement détenue par des experts identifiés. Dans ce cas, la préservation s’entend comme le recueil de connaissances auprès des experts, afin de formaliser leurs savoirs non-écrits, en vue de les articuler avec les connaissances explicitées dans les systèmes d’information et de les faire partager à d’autres personnes du même domaine.
3 – La dissémination du patrimoine de connaissances. Cette phase, aussi appelée « partage » ou « transfert » permet de recueillir et de structurer le contenu sensible d’un domaine de connaissance, et ainsi de constituer un corpus de connaissances – ou référentiel – du domaine. Il s’agit ensuite de transférer, à partir de ce corpus, la connaissance à des communautés qui doivent l’utiliser pour leurs pratiques opérationnelles.
Votre défi : nous rencontrer !
Se réinventer dans le cadre de la transformation digitale nécessite de s’appuyer sur son patrimoine de connaissances mais aussi et surtout, sur les nouvelles connaissances que l’organisation va devoir créer pour accompagner sa transformation. Dans ce cadre, tirer parti des connaissances internes et externes de l’entreprise et collaborer ouvertement avec l’ensemble de ses parties prenantes est devenu un élément central de la stratégie de développement des entreprises.
- Exploiter, valoriser, sécuriser le patrimoine de connaissances et créer les conditions propices à son développement, tels sont les enjeux de SeeQualis au travers de son offre Smart Business Knowledge.
Nous vous donnons rendez-vous à notre stand afin d’échanger sur vos problématiques de gestion des connaissances.
Si toutefois vous n’avez pas la possibilité d’y assister, les équipes SeeQualis sont à votre disposition pour venir vous rencontrer.